Votre espace de vie est devenu trop étroit et vous souhaitez l’agrandir ? Vous devrez aborder votre projet d’extension comme un projet de construction : analyse du terrain, choix du mode constructif, raccordements et impact sur le bâti existant… Tout doit être pris en compte, dans le respect de la réglementation.
Laissez-vous guider...
LE SAVIEZ-VOUS ?
La création d’ouvertures, la construction ou la modification d’un mur mitoyen, d’une façade ou de son revêtement… doivent respecter les règles d’urbanisme générales et locales. Selon les cas, un permis ou une déclaration préalable sont nécessaires. Les règles locales s’imposent aussi en matière de stationnement et d’accès au chantier.
NOTRE CONSEIL
Dans certains secteurs, dits « sauvegardés », d’autres dispositions peuvent s’appliquer. Avant tout, renseignez-vous auprès des services municipaux de l’urbanisme.
Les modalités d’application de la RT 2012 dans le cadre d’une extension (surélévation, création d’un étage, construction neuve acc
olée à un bâtiment existant) ont été modifiées début 2015.
> Surface SRT* et de plancher inférieure à 50 m² : sauf exception, le projet n’est plus soumis à la RT 2012, la RT élément par élément s’applique.
> Surface SRT et de plancher comprise entre 50 et 100 m² : c’est la RT 2012 intermédiaire (avec calcul du Bbio et du Cep mais sans test d’étanchéité à l’air) qui s’applique.
> Surface SRT et de plancher supérieure à 100 m² : application de la RT 2012.
* La SRT (Surface thermique au sens de la RT) ex SHONRT (Surface Hors Oeuvre Nette au sens de la RT ) est égale à la somme des surfaces de plancher, déduction faite des surfaces non chauffées (combles ou aménagés, vérandas non chauffées, surfaces non closes…).
La destination de l’agrandissement doit être claire et en cohérence avec le bâtiment existant. Par exemple, une extension sur jardin accueillera de préférence un espace de vie commun (cuisine, séjour, salon…) tandis qu’une surélévation sera plutôt dédiée aux chambres. Repérez au préalable les réseaux existants, car ils conditionnent les futurs raccordements et les travaux à prévoir. Réfléchissez en amont à l’impact de l’agrandissement quant à l’ensoleillement et l’apport de lumière sur le bâtiment principal. De même, pensez aux incidences éventuelles sur les circulations existantes et l’accès aux bâtiments.
NOTRE CONSEIL : Dresser la liste précise des nouveaux équipements nécessaires à votre projet (chaudière et radiateurs, tableau électrique, VMC...) vous évitera toute mauvaise surprise budgétaire.
> Comme pour tout projet de construction, une bonne préparation est nécessaire. N’hésitez pas à vous adresser à des entreprises spécialisées, indispensables pour certains types de travaux et à un architecte pour tout projet de plus de 170 m². Ces professionnels pourront vous apporter des conseils sur le mode constructif le plus adapté (bois, blocs béton…), le type de fondations à choisir (terre-plein ou sur vide sanitaire, voir ci-contre), l’accès aux réseaux et au chantier...
> Votre budget doit tenir compte de tous les éléments liés à la construction, sans oublier les frais annexes, comme les études préalables ou la gestion des réseaux. Pour maîtriser le budget, il est indispensable d’adapter le mode constructif aux conditions existantes d’accessibilité et de terrain.
NOTRE CONSEIL : Mettez en place un planning précis, listant les principales étapes.
Cet outil indispensable vous permettra de suivre la réalisation et de limiter au maximum les nuisances liées aux travaux sur votre lieu de vie principal.